Maintien à domicile ; aide du conseil général
Les aides du
Conseil Général
pour le maintien a domicile
L'APA À DOMICILE
L'APA servie à domicile est une prestation en nature destinée à financer les aides matérielles (téléalarme, articles d'hygiène...) et les interventions des services d'aide à domicile ou des employés de maison aux-quelles les personnes ont recours pour faire face à leur perte d'autonomie.
Ces aides et ces interventions sont soumises à l'exa-men de la Commission APA par une équipe médico-so-ciale qui procède à une évaluation du besoin d'aide au domicile de la personne âgée et établit un plan d'aide. Ce plan d'aide est individualisé et personnalisé.
Selon le plan d'aide recommandé par l'équipe médico-sociale, l'APA peut financer :
les prestations réalisées par des associations ou or-ganismes d'aide à domicile agréés.
la rémunération du ou des salariés employés par la personne âgée (à l'exclusion du conjoint, concubin ou personne avec laquelle elle a conclu un PACS).
certaines aides matérielles (téléalarme, articles d'hy-giène ...) directement liées à la perte d'autonomie.
Le montant de l'APA est déterminé à partir du plan d'aide retenu. Le montant maximum du plan d'aide varie selon le niveau de perte d'autonomie de la per-sonne âgée. Il est défini chaque année au niveau na-tional. Il varie également en fonction des ressources du bénéficiaires.
L'AIDE MÉNAGÈRE À DOMICILE
L'aide ménagère apporte un soutien matériel et moral aux personnes âgées, pour leur permettre de demeu-rer à leur domicile : travaux ménagers, préparation des repas...
Le bénéficiaire doit :
.être âgé de 60 ans ou plus.
•être de nationalité française ou étrangère (sous ré-serve de la régularité du séjour).
disposer de ressources d'un montant inférieur au plafond d'attribution de l'Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées (ASPA).
justifier du besoin de services ménagers.
Tout est entrepris par le Conseil Général pour permettre aux personnes âgées dépendantes d'être aidées dans leur vie quotidienne pour les actes essentiels de la vie, à domicile comme en établissement.
La demande est à déposer auprès de la mairie de son domicile qui constitue le dossier et le transmet aux services du Conseil Général pour instruction adminis-trative et décision du Président du Conseil Général.
La durée des services accordés est fonction du besoin d'aide de la personne âgée et ne pourra excéder 30 heures par mois pour une personne seule, et 48 heu-res pour un couple.
La prestation est réglée directement par le Conseil Général sur la base d'un tarif, à l'association d'aide à domicile habilitée, sous réserve d'une participation horaire acquittée par le bénéficiaire.
Non-cumul de cette prestation avec un avantage de même nature servi par un organisme de sécurité so-ciale ou avec l'allocation personnalisée d'autonomie.
LES FRAIS DE REPAS.
L'aide aux repas participe aux frais de repas et de goù-ter servis par les foyers-restaurants habilités au titre de l'aide sociale ou par le biais d'un service de portage à domicile.
Le bénéficiaire doit :
•être âgé de 60 ans ou plus.
•être de nationalité française ou étrangère (sous ré-serve de la régularité du séjour).
•disposer de ressources d'un montant inférieur au plafond d'attribution de l'Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées (ASPA).
La demande est à déposer auprès de la mairie de son domicile qui constitue le dossier et le transmet aux services du Conseil Général pour instruction adminis-trative et décision du Président du Conseil Général.
La prise en charge réglée directement par le Conseil Général prend la forme d'une participation au presta-taire habilité, sur la base de montants fixés annuelle-ment par arrêté.
Ce qui change au 1er juillet 2015...
C’est au 1er juillet que s’appliquent des décisions prises au premier semestre. En 2015, les principales nouveautés concernent la circulation, l’emploi, les mutuelles, les médicaments…
Toujours très attendus, les
changements du 1er juillet
affectent le quotidien des
Français. Revue de détails.
Sécurité routière
Presque tous les usagers de la
route sont concernés. Même si
la limitation à 80 km/h se
limite à quatre tronçons de route
nationale jugés accidentogènes
: la RN 7 dans la Drôme, la
RN 57 en Haute-Saône, et deux
portions de la RN 151, dans
l’Yonne et la Nièvre.
Pour les conducteurs novices,
ce sera zéro verre d’alcool.
L’alcoolémie pour les conducteurs
d’un permis probatoire,
majoritairement des jeunes,
mais aussi des personnes qui
ont dû repasser l’examen, passe
ainsi de 0,5 g/l de sang à 0,2 g/l.
Dès le premier verre bu, le contrôle
sera positif et le contrevenant
s’expose à une amende de
135 euros et à un retrait de 6
points. Enfin, tous les usagers
de la route devront se passer de
l’oreillette, désormais bannie.
Demain, il sera interdit de
conduire un véhicule ou un
deux-roues, vélo compris, avec
un kit mains libres, une
oreillette ou même un casque
audio. L’infraction est constituée
dès la présence de l’appareil
dans l’oreille, qu’il fonctionne
ou non.
Santé
Outre la réforme de la complémentaire
santé et du tiers payant
(lire ci-contre), l’affichage du
prix des médicaments deviendra
plus clair pour les patients.
Dans les pharmacies, les étiquettes
devront notamment distinguer
les différents régimes de
remboursement : médicaments
remboursables, dont le prix est
réglementé, et ceux, non remboursables,
dont le prix est fixé
par le pharmacien.
Des autotests de dépistage
du sida seront aussi disponibles
en pharmacie.
Allocations familiales
La mesure avait fait débat. Les
allocations familiales, perçues
auparavant en fonction du seul
critère du nombre d’enfants,
dépendront aussi en partie des
revenus. Les familles gagnant
plus de 6 000 € nets par mois
verront leurs allocations divisées
par deux ; elles seront divisées
par quatre au-dessus de
8 000 € de revenus.
Allocations chômage
Elles seront revalorisées de
0,3 %, et cette hausse s’appliquera
à l’allocation minimale
qui passera de 28,67 € par jour
(contre 28,58 € actuellement) et
à la partie fixe d’aide au retour à
l’emploi (ARE), qui passera à
11,76 € par jour (contre
11,72 €).
Prix du gaz
La baisse continue. Au
1er juillet, le tarif va diminuer de
1,3 %, en raison d’une baisse
des coûts d’approvisionnements.
Logement
Afin d’améliorer la gestion des
copropriétés, un contrat type
existera désormais pour les syndics,
avec un certain nombre
d’informations listées par la loi.
Consommation
Rest aurants et cantines
devront mieux informer sur les
aliments allergènes. Ils auront
pour obligation d’indiquer sur
les menus ou de tenir à jour un
document écrit, indiquant la
présence dans les plats de 14
aliments allergènes ou provoquant
des intolérances.
Complémentaire santé :
la réforme arrive demain
La réforme facilitera l’accès aux soins des plus
modestes, et elle entre en vigueur demain. Les
changements sont notables pour les bénéficiaires de
l’aide à la complémentaire santé (ACS). Ce dispositif,
qui touchait 1,2 million de Français en 2014,
s’adresse aux personnes qui ne peuvent pas bénéficier
de la couverture maladie universelle complémentaire
mais qui ont des revenus inférieurs au seuil
de pauvreté, soit entre 720 et 970 euros. Demain,
comme prévu par le projet de la loi Santé de Marisol
Touraine, la réforme de l’ACS permettra aux bénéficiaires
de choisir parmi « seulement » une dizaine
de mutuelles. La ministre de la Santé avance ainsi le
gain financier : les baisses de prix pourront aller
jusqu’à 45 %.
Autre modification demain : les bénéficiaires de
l’ACS seront les premiers à profiter du tiers payant
intégral lors de consultation médicale, avant sa
généralisation en 2017. Ces patients n’auront plus à
avancer les frais de santé chez un médecin. De quoi
faire tiquer ces derniers, qui craignent une augmentation
de l’administratif et surtout des retards dans
leur remboursement. Ils demandent un report de
son application et menacent de le boycotter.
textes:
source Républicain Lorrain
Comment reconnaître un accident vasculaire cérébral (AVC)?
L'accident vasculaire cérébral (ou AVC) est la première cause de handicap acquis chez l'adulte. Chaque année, comme le rappelle la campagne d’information lancée à l’occasion de la 10e journée mondiale de l’AVC, 130.000 nouvelles personnes sont victimes d’un AVC et 33.000 en meurent. Comment agir plus vite pour agir mieux? Le docteur Marc Giroud, président de l'association Samu Urgences de France vous donne les signes à repérer pour distinguer un simple malaise d'un AVC.
Le début brutal
Le malaise qui accompagne un AVC survient toujours brutalement, à tel point qu'on peut noter très précisément l'heure à laquelle il survient (ce qui est précieux). Il n'est pas rare que des vertiges et un mal de tête y soient associés, mais la perte de connaissance n'est pas systématique.
Comment le détecter: Si le patient peut parler, lui poser des questions sur l’heure de début du malaise et ses symptômes. Noter précisément les informations que vous pourrez recueillir.
Les troubles de la parole
Une personne qui fait un AVC n'en a pas toujours conscience, mais son langage est perturbé. Elle bute soudain sur des mots qui ne viennent pas, ou se met à chercher des mots du quotidien. Parfois, elle peut même employer des mots à la place des autres. Ces troubles s'accompagnent de difficultés à articuler, avec une élocution difficile et une langue pâteuse.
Comment le détecter: Faites parler le patient. Posez-lui des questions simples mais ouvertes, auxquelles il ne pourra pas se contenter de répondre par oui ou non.
La déformation des traits du visage
La face et ses mimiques deviennent asymétriques en cas d'AVC.
Comment le détecter: Demandez au patient de sourire, de montrer ses dents et de tirer la langue. Au cours de ces grimaces, l'asymétrie est flagrante.
L'atteinte des membres
Après un AVC, on observe une faiblesse brutale d'une moitié du corps, parfois associée à une diminution de la sensibilité. Pour les membres supérieurs, cela peut aller d'un bras engourdi à la sensation d'avoir un bras mort.
Comment le détecter: Tendez les mains et demandez au patient de serrer vos mains dans les siennes et évaluez si la pression est moins forte d'un côté.
Le patient peut-il déceler ses propres symptômes?
Si l’AVC frappe quand le patient est seul, celui-ci peut en reconnaître certains symptômes. Si un ou deux membres d’un même côté du corps ne répond plus, ou si l’on se met à voir double, il ne faut pas hésiter à prévenir les secours. D’autres symptômes peuvent par contre passer inaperçus, comme l’asymétrie faciale ou même les troubles de la parole. Même s’il parle à voix haute, le patient peut ne pas se rendre compte qu’il ne parvient plus à parler normalement.
Que faire?
Appelez le Samu au 15. Décrivez les signes observés et l'heure précise de début des troubles. Cette étape sera très utile pour déterminer le type de traitement à prévoir, en fonction du temps écoulé. En attendant l'arrivée des secours, installez le patient confortablement. S'il a perdu connaissance, installez-le en position latérale de sécurité (allongé sur le côté, la tête légèrement en arrière).
L'accident vasculaire cérébral
Un AVC est un déficit neurologique causé par un problème survenant sur un vaisseau irrigant le cerveau. Dans 80% des cas, ce vaisseau se bouche (AVC ischémique), dans les 20% restants, il se rompt (AVC hémorragique).
Dans le cas d'un AVC ischémique notamment, plus la prise en charge médicale est précoce, plus les risques de mortalité et de séquelles diminuent.
Données personnelles sur Facebook : la bonne façon de se protéger
Nous l’avons tous vu passer au moins une fois sur nos fils d’actualité Facebook ces derniers jours : « En raison du fait que Facebook a choisi d'utiliser un logiciel qui permettra le vol de mes renseignements personnels, je déclare ce qui suit : À cette date du xx novembre 2014, en réponse aux nouvelles lignes directrices de Facebook et en vertu des articles L.111, 112 et 113 du code de la propriété intellectuelle… » Au total 259 mots d’un charabia soi-disant juridique qui mettrait à l’abri l’internaute du pillage des données personnelles qu’il poste sur le réseau social. Le phénomène n'est pas nouveau : l'excellent site français hoaxbuster.com le dénonçait déjà en 2012.
Comme le rappelle la Commission nationale informatique et liberté (CNIL) sur... sa page Facebook : « ce type de message n’a aucune valeur juridique. Il ne garantit en aucun cas la protection de vos données, de vos créations, de vos photos publiées sur Facebook. Il ne sert donc à rien de le partager sur votre mur »
Comme toujours sur les réseaux sociaux, ce « hoax » a été détourné, et un autre message circule depuis ce week-end : « Je donne l’autorisation à n’importe quelle personne, » institution, agence ou structure gouvernementale […] d’utiliser toutes les merdes que je publie, considérant que j’ai auto-violé ma vie privée le jour où j’ai décidé de m’inscrire sur Facebook… ». Drôle, et pas totalement dénué de sens : on ne rappellera jamais assez qu'Internet est un espace public et que la raison d'être d'un réseau social, c'est le partage. Reste à savoir ce que l'on partage, et avec qui. Pour savoir avec qui, la meilleure méthode consiste à vérifier régulièrement ses paramètres de confidentialité, et surtout à ne pas publier n’importe quoi n’importe où. Quant à choisir ce que l'on partage, le simple bon sens s'impose : il ne viendrait à l’idée de personne de hurler le code de sa carte bancaire devant un distributeur de billets, de brandir dans un repas de famille les photos de sa fiancée toute nue ou de raconter en détail sa dernière bringue pendant un entretien d'embauche. Pourquoi dès lors adopter sur Internet des comportements qui ressemblent à çà ?
Source DNA (Dernières nouvelles d Alsace)
Les dix actions pour être bien
Avoir la forme, c’est notre quête quasi quotidienne. Comment être bien, comment retrouver la vitalité qui nous manque parfois ?
Souvent, il suffit simplement de prendre un peu temps pour soi. Le tonus en dix points.
1. Se réveiller sans réveil
Nous sommes tous dotés d’une horloge
interne, l’horloge circadienne, qui
permet à notre corps de gérer les
cycles de nos journées. Il suffit de
regarder nos enfants pour constater
qu’ils n’ont pas besoin de sonnerie
pour se réveiller… même pendant les
vacances, hélas ! Comme nous ne
sommes pas à la minute près, profitons-
en pour nous réveiller… sans
réveil. Bien plus facile l’été, grâce à la
lumière du jour, qui influe sur la sécrétion
de la mélatonine, l’hormone
impliquée dans la régulation de nos
rythmes circadiens. La chaleur, l’alimentation
et le plaisir participent
aussi au bon fonctionnement de notre
horloge interne. Quoi qu’il en soit,
sans réveil, moins de fatigue, même si
nous ne dormons pas plus, parce que
les cycles naturels de sommeil sont
respectés. Le corps s’éveille naturellement
lorsque sa pendule le lui commande.
Nous nous sentons plus
libres, car moins dépendants d’une
sonnerie agressive. Le soir, nous
cédons plus facilement à une douce
somnolence puis au sommeil, car
nous sommes davantage à l’écoute de
notre fatigue. Petit à petit, nous nous
reconnectons à notre rythme naturel
et le réveil survient avant celui des
enfants. Ce qui permet de profiter
d’un temps pour soi.
2. Capter l’énergie du matin
Pour profiter au maximum de ce
moment, Yves Réquéna, spécialiste de
la médecine chinoise, propose l’exercice
« la tortue avale l’énergie yang ».
La tortue représente la longévité, et
l’énergie yang, le soleil. Debout face
au soleil, talons joints, respirer normalement.
Aligner le pied gauche avec
l’épaule et inspirer en montant les bras
sur les côtés. Expirer, avancer le pied
droit d’un pas en formant avec les
mains un cercle, comme si on embrassait
le soleil. Tout en le visualisant,
inspirer et expirer plusieurs fois. Puis
écarter à nouveau les bras et ramener
le pied droit à côté du gauche en
inspirant. Expirer. Recommencer avec
l’autre pied. Répéter l’exercice cinq à
dix fois de chaque côté. Cette posture
revitalise pour la journée et dénoue
toutes les articulations en douceur,
avec un effet puissant sur les rhumatismes.
3. Marcher dans l’eau
À l’heure où la plage est déserte,
rien n’est plus agréable que de marcher
dans les vagues : soit en douceur
avec de l’eau jusqu’aux genoux, soit
en résistance avec de l’eau à mi-cuisses
ou jusqu’aux hanches. Le mouvement
enveloppant de la mer, doux et
rassurant, régule les tensions émotionnelles,
nerveuses et physiques. Il
permet aussi de relancer la circulation
du sang et allège les jambes lourdes
sans effort. Plus en profondeur, la
marche se complique. Mais résister
aux vagues qui déstabilisent est excellent
pour l’équilibre et les troubles de
la circulation. Le mouvement de l’eau
fait office de drainage lymphatique
mécanique ; sa température, plutôt
fraîche, raffermit la peau, et le déplacement
se transforme en activité physique
qui tonifie le coeur et permet de se
muscler sans se faire mal. Après une
heure de marche aquatique, nous rentrons
régénérés, apaisés, avec une sensation
de légèreté inouïe.
4. S’accorder sa journée
En vacances, il arrive que nous fassions
passer les autres avant nous,
notamment lorsque nous sommes très
nombreux, en famille ou entre amis.
Faire les courses, emmener les enfants
à la plage, les surveiller, préparer les
repas… plus une minute à soi. Neurologue
sensorielle, Régine Zekri-Hurstel
conseille d’appliquer ce qu’elle
appelle les « petits bonheurs des
vacances ». Il s’agit, par exemple, de
rechercher quel jour de la semaine
correspond à celui de notre naissance
– en cas d’oubli, Internet permet facilement
de le retrouver. Puis de prévenir
les autres que cette journée sera la
nôtre.
« Pour bien la démarrer, il est important
de créer une atmosphère sensorielle
qui nous corresponde », précise
la spécialiste.
Par exemple, en choisissant des
couleurs et des parfums qui nous
plaisent – vêtements, nappe, fleurs
dans un vase… –, la musique qui nous
fait envie, les menus, les lieux à visiter…
« Solliciter ainsi nos cinq sens
nous permet de nous sentir exister,
assure la neurologue.
Et cela génère une atmosphère heureuse
autour de soi. »
Rien n’empêche les compagnons de
vacances de tenter à leur tour l’expérience.
5. Apaiser son visage
L’éclat du visage reflète notre état
physique et émotionnel. L’été est la
saison idéale pour lui offrir un soin
naturel, à fabriquer soi-même. Pour ce
masque aux fruits hydratant, nourrissant
et adoucissant, choisir des fruits
bio de saison ou des fruits du jardin
bien mûrs. Laver, éplucher et épépiner
si nécessaire. Attention à ne pas utiliser
des fruits auxquels vous êtes allergique
et, en cas de peau sensible ou
réactive, éviter les fruits acides. Mixer
trois grosses fraises ou deux abricots
ou une pêche avec une cuillerée à
soupe d’argile blanche ou de farine de
pois chiche, d’avoine ou de froment.
Étaler sur le visage préalablement nettoyé
et séché… en évitant le contour
des yeux. Laisser agir dix minutes et
rincer à l’eau claire.
6. Essayer l’alimentation
vivante
Profitons d’avoir plus de temps pour
nous lancer dans une alimentation
plus « vivante ».
« Commencer par des jus verts, avec
du céleri, du concombre, des épinards,
de l’ortie, avec un jus de
citron », conseille Arletty Abady, créatrice
de La Gourmandise qui guérit,
une société de conseils culinaires.
Manger des salades, des gaspachos,
des soupes tièdes à base de plantes et
de fleurs sauvages (pissenlit, ortie,
chicorée…) aux propriétés multiples
(digestives, minéralisantes…). Grignoter
des légumes crus à l’apéritif, se
régaler de fruits rouges et, surtout,
boire beaucoup. Tout cela aide à relancer
le processus de digestion.
Un conseil : ne pas changer radicalement
d’alimentation du jour au lendemain,
au risque de souffrir de troubles
intestinaux ! Mieux vaut
introduire un nouvel aliment cru chaque
jour.
Le Grand Livre de la cuisine crue de
Christophe Berg. Les bénéfices
escomptés ?
Moins de fatigue, moins d’insomnies,
moins besoin d’alcool et de café,
un poids stabilisé et une belle peau.
Cela vaut la peine d’essayer.
7. Finir ce que l’on
a commencé
Tout au long de l’année, nous accumulons
des activités sans jamais nous
poser. Parfois, nous maintenons cette
cadence infernale en vacances. Or
cette manière de fonctionner nous
prive du plaisir du devoir accompli,
avec à la clé un sentiment d’insatisfaction.
Cassons cette routine : à chaque
tâche achevée, arrêtons-nous un instant
pour observer le résultat et nous
dire « tiens, j’ai fini », en nous félicitant
avant de passer à autre chose.
« Au Japon, on appelle cela un wa, un
“cercle” », explique l’essayiste Dominique
Loreau. Chaque journée est une
succession de wa. Cela peut être des
choses très simples, comme faire le
ménage, écrire une lettre à un ami…
« Ne rien faire » est aussi un wa qu’il
faut observer sans culpabilité. Terminer
ce qui est commencé, ne rien
laisser derrière soi permet de se remettre
à l’écoute de son rythme intime et
de mieux vivre l’instant présent.
8. Manger ce qui est
à portée de main
La mode est aussi dans l’assiette.
Toute l’année, obnubilés par la vague
du « manger sain », nous testons de
« nouveaux » aliments qui pourraient
nous faire du bien. Prenons l’exemple
du kale, cette variété de chou adulée
par les Américains et dont on nous a
rebattu les oreilles tout l’hiver pour ses
incroyables vertus : pauvre en calories,
anti-inflammatoire, plus riche en
fer que le boeuf et contenant du sulforaphane,
un composé intéressant
dans la lutte contre le cancer. Non
seulement le kale est difficile à trouver
(même à Paris), mais il est bien plus
cher que le brocoli, son proche cousin,
ou les épinards, deux légumes tout
aussi vertueux ! Ces derniers sont en
outre une mine de chlorophylle, qui
joue un rôle essentiel dans l’équilibre
acido-basique. Profitons des vacances
pour calmer la « foodista » frénétique
qui nous habite et pour acheter des
produits locaux et de saison, souvent
plus riches en vitamines et en minéraux.
Le tout en diminuant notre
empreinte carbone !
9. Fortifier ses cheveux
Le stress, la fatigue, la pollution, mais aussi les teintures ou les
élastiques. Toute l’année, nos cheveux sont soumis à rude
épreuve… Pour leur redonner tonus et brillant, rien de tel que cette
recette proposée par le coiffeur David Lucas : « Écraser un avocat
avec le jus d’un citron, puis ajouter à cette mixture une cuillerée à
soupe de miel d’acacia. » Appliquer la préparation sur cheveux
rincés et essorés. Laisser poser ce masque le plus longtemps
possible, en profitant de ce moment pour se détendre et en
terminant par un massage du cuir chevelu. À faire deux fois par
semaine. « C’est un geste essentiel qu’il faudrait répéter toute
l’année, explique le coiffeur. Cela active la microcirculation et
renforce le cheveu. »
10. Trouver la fréquence de l’amour
Toutes les musiques et mélodies que nous écoutons émettent
des ondes sonores qui vibrent en nous avec plus ou
moins d’intensité. Mais une seule de ces notes de musique
aurait des propriétés quasi miraculeuses sur notre bien-être. Il
s’agit du « mi sacré », issu d’une ancienne gamme d’un
solfège originel découvert par hasard et révélé par le très
médiatique naturopathe américain Leonard Horowitz. Ce « mi
sacré » vibrerait à 528 Hz, la « fréquence de l’amour », selon le
bon « Dr Len », aurait des effets bénéfiques sur la santé – la
vibration et l’énergie produites pourraient provoquer des
transformations au niveau moléculaire – et nous ouvrirait à
une profonde transformation personnelle. Des expériences
ont été menées pour prouver l’influence biologique de ces
longueurs d’onde sur notre corps. Résultat : l’exposition aux
chants grégoriens, à la Neuvième Symphonie de Beethoven
ou à la chanson Imagine de John Lennon – toutes composées
sur cette « fréquence de l’amour » – aurait plus d’effets qu’une
musique rock. Que l’on y croie ou pas, certaines musiques
nous font plus de bien que d’autres, et rien de tel que les
vacances pour renouer avec de « bonnes » fréquences.
Et, après tout, Happy de Pharrell Williams vibre peut-être
sur 528 Hz
Laurence Grezaud. Source R.L.
Parcours du Coeur : citoyens et acteurs de leur sante !
Madame, Monsieur
Ne pas tomber malade plutôt que de se soigner va devenir, demain,
autant un impératif de bien-être pour l'individu qu'une urgence citoyenne pour la collectivité.
Refuser le tabac, équilibrer son alimentation, pratiquer
quotidiennement une activité physique et réduire son stress diminuent
considérablement les risques liés aux maladies cardiovasculaires,
deuxième cause de mortalité en France. Chaque année,
des centaines de municipalités se mobilisent,
aux côtés de la Fédération Française de Cardiologie,
pour relayer auprès du grand public ce message de prévention.
Avec les Parcours du Cœur (pour les familles) et les Parcours du Cœur scolaires
(pour tous les enfants depuis le CP), nous vous proposons
d'organiser deux événements permettant de réussir
ce pari de faire de chacun d'entre-nous un véritable acteur
de sa santé, à tous les âges de la vie.
Pourquoi et comment organiser un Parcours du Cœur famille
http://fedecardio.org/phplist/lt.php?id=cUUEDAcCVlQfAVdNBAYBCwA%3D
Organiser un Parcours du Cœur en milieu scolaire
http://fedecardio.org/phplist/lt.php?id=cUUEDAcCVlUfAVdNBAYBCwA%3D
Engagée depuis cinquante ans dans la lutte contre les maladies
cardiovasculaires, la Fédération française de cardiologie
est devenue un acteur incontournable de la prévention.
Partenaire de votre événement, elle apportera à votre public
une information médicale gratuite, de qualité,
spécialement conçue pour ses besoins.
Alors, rejoignez-nous en organisant un Parcours du Cœur
dans votre ville et dans vos écoles et faites de cet événement
un rendez-vous solidaire et festif au service
d'une meilleure santé pour tous.Pr Claude Le FeuvrePrésident de la Fédération Française de Cardiologieparcoursducoeur@fedecardio.orgsous le patronage du Ministère de la Santé, des Affaires sociales
et du Droit des Femmes, du Ministère de l'Éducation nationale
et du Ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports.
Les bonnes postures
Huit personnes sur dix souffriront du dos au moins une fois dans leur vie. D’où l’importance
de sensibiliser à ces maux souvent ignorés et à la nécessité d’une bonne hygiène vertébrale.
Le 16 octobre aura lieu la Journée mondiale de la colonne vertébrale.
AUDREY Yargui, chiropracteur à
Suresnes, dans les Hauts-de-
Seine, précise trois manières de se
faire mal au dos. D’abord, la position
maintenue (penché en avant, mal assis,
mal couché) entraîne des tensions sourdes
et récurrentes au niveau des muscles
encadrant la colonne vertébrale, sollicités
de manière continue au cours de la
journée, par surcharge sur les articulations,
les ligaments et les disques intervertébraux.
Cela favorise l’augmentation
de la raideur du dos.
Ensuite, la mobilisation rapide du dos,
ou faux mouvement, brusque voire forcé
(marche ratée, attraper sa serviette en
sortant de la douche, charger le coffre
avec les valises) peut provoquer les douleurs.
Parfois, on ne ressent que la tension
musculaire et la sensation de déplacement
du dos.
Enfin, les mouvements répétés et le
port de charges augmentent le risque si la
technique de portage est mauvaise. La
pression sur le disque peut entraîner
l’apparition d’une hernie discale et de
troubles musculosquelettiques (TMS) et
par conséquent, forcer à l’arrêt de l’activité
professionnelle.
Pour éviter cela, quelques conseils sur
les bonnes postures à adopter dans la vie
quotidienne sont indispensables. Durant
le sommeil, la meilleure position est la
position foetale sur le côté, car elle respecte
les courbures naturelles de votre
colonne vertébrale. Si vous ne parvenez
pas à dormir sur le côté, sachez que la
position allongée sur le dos est préférable
à la position ventrale qui induit énormément
de tension sur la région cervicale et
lombaire.
Au bureau, devant votre ordinateur,
assurez-vous que votre écran soit juste
en face de vous, que le siège soit réglé
assez haut de manière à ce que vos
avant-bras reposent naturellement sur le
plan de travail et que la nuque puisse
reposer contre l’appui tête de votre siège.
Pour vous habiller le matin, prenez le
temps nécessaire. Evitez de jouer les
contorsionnistes en équilibre sur un pied
lorsque vous enfilez votre pantalon. De
la même façon, préférez les pulls avec
une ouverture suffisante pour passer
votre tête. Ces petits conseils sont anodins
mais si les mauvais gestes se répètent
chaque jour, ils peuvent être source
de douleur vertébrale sur le long terme.
Enfin, en voiture, si votre véhicule en
est pourvu, n’hésitez pas à modifier la
courbure du réglage de la zone lombaire.
Bien arrondie, elle permet de diminuer les
tensions sur le bas du dos lors de vos
longs trajets.
Source R.L.
Morsure de tiques
Controverse autour
de la maladie de Lyme
Diagnostiquer la maladie de Lyme est d’autant plus compliqué que ses symptômes sont très divers.
Un procès à Strasbourg met en lumière toute la complexité de la maladie, de son dépistage et de ses traitements.
Ca n’est pas un hasard si
ce procès aussi rare que
retentissant se déroule
en Alsace.
DOSSIER
Elle est la première région de
France où se concentre la
maladie de Lyme, provoquée
par la morsure d’une tique.
D’où l’étude épidémiologique
qui y est menée tout au long
de cette année 2014 ainsi que
le Centre de référence de la
maladie de lyme attaché au
CHU de Strasbourg. La Lorraine
aussi est une région très
sensible à la maladie avec 146
c a s di agnos t iqué s pour
100 000 habitants contre une
moyenne nationale de 43 cas.
Cet automne, à la fois pluvieux
et ensoleillé, est le terreau
idéal pour la multiplication
des tiques en forêts et
zones humides. Chaussures
hautes, pantalon et manches
longues de préférence pour les
balades en forêt, inspection
sous la douche au retour, sont
indispensables. D’autant plus
obligatoire que la maladie est
difficile à détecter.
Toutes les tiques ne sont
pas porteuses de la borréliose,
la bactérie transmise à la suite
d’une morsure, mais le rond
rouge qui peut apparaître est
l’impérieux signe de prendre
l’affaire au sérieux.
Traitée à temps, la maladie
pourra s’oublier grâce à un
traitement antibiotique, certes
lourd et long, mais efficace.
Non détectée dans des délais
dits raisonnables, elle provoque
des douleurs articulaires,
affaiblit l’organisme ou cause
des troubles cardiaques,
moteurs, cutanés… « Les
symptômes peuvent être
divers, ce qui rend la maladie
d’autant plus difficile à détecter
», développe le Dr Marie-
Marthe Thiebaut, infectiologue
au CHR Metz-Thionville.
Comme si l’affaire n’était pas
suffisamment compliquée, les
tests de dépistage ne sont pas
d’une grande précision. C’est
tout l’enjeu du procès strasbourgeois
(lire ci-contre ).
Des tests peu fiables
L’association Lyme sans
frontières assume son rôle de
lanceur d’alerte. Si, sur son
site officiel, l’ARS – agence
régionale de santé – Lorraine
parle de lyme comme d’une
« maladie émergente avec un
nombre de cas qui augmente
chaque année », l’association,
elle, dénonce les cas non
détectés ou non pris en
compte. « La faute à Elisa et
Western Blot, les tests de sérologie
appliqués en France »,
fustige Judith Albertat, présidente
de Lyme sans frontières.
Elisa serait fiable à 30, au
mieux 50 % de ses diagnostics.
Ce que confirme le Dr
Thiebaut. Délicat pour une
maladie qui, si elle s’installe,
peut détruire le système neuronal.
Ce qui est arrivé à Régine
Rollet de Nancy.
C’est le laboratoire strasbourgeois,
à la barre du tribunal
alsacien hier, qui lui a
détecté la borréliose. « Je suis
atteinte de démyélinisation,
expliquait cette femme dans
une interview publiée le
12 mars dernier dans nos
colonnes. Mon système nerveux
central est attaqué… » Le
cas de Régine Rollet serait heureusement
rare, mais la maladie
n’en contient pas moins de
multiples interrogations.
« Les tests sérologiques ne
sont pas bons, admet le Dr
Thiebaut, mais ils sont standardisés.
Et je n’ai pas connaissance
que l’Allemagne ou
d’autres pays bénéficient de
meilleurs tests. Ce que je sais
par contre, c’est que les Allemands
traitent beaucoup plus
facilement que nous. » En
France, on ne délivre pas
d’antibiotique sans que le
patient présente d’évidents
signes cliniques. Et comme la
fatigue et les douleurs articulaires
ne sont pas tous synonymes
de borréliose… « C’est
tout notre combat, insiste
Judith Albertat, qui a fait le
déplacement depuis Toulouse
jusqu’à Strasbourg pour assister
hier au procès. Il y a ce que
les institutions essaient
d’imposer et la réalité des
malades. Ce procès permet
enfin d’exposer les différents
points de vue. »
Laurence SCHMITT.
Le procès d’un diagnostic
Le tribunal correctionnel de Strasbourg jugeait Viviane Schaller et Bernard
Christophe pour escroquerie et exercice illégal de la profession de pharmacien.
Viviane Schaller et Bernard
Christophe sont-ils des
« lanceurs d’alerte », en
avance sur le monde médical de
leur époque, ou les simples profiteurs
cupides d’une noble cause ?
Plus de deux ans après la première
audience où avait été
décidé un supplément d’information,
la question continue d’être
débattue devant le tribunal correctionnel
de Strasbourg. Hier,
c’est une journée entière qui a été
dégagée pour entendre accusation
et défense. Elle a été marquée,
au coeur de la matinée, par
l’audition de huit témoins venus
plaider la cause de la biologiste et
du diplômé en pharmacie, prévenus
d’escroquerie et d’exercice
illégal de la profession de pharmacien.
Le Pr Christian Perronne, spécialiste
reconnu des maladies
infectieuses, décrit « une guerre
qui dure depuis 30 ans. La maladie
de Lyme a été calibrée pour
être considérée comme une maladie
rare, avec au maximum 5%de
positivité. Ce dogme a été imposé
au monde entier. » Médecins et
bénévoles dénoncent le manque
d’intérêt de la médecine contemporaine
pour cette pathologie et
ceux qui en souffrent. Fer de
lance du combat, Judith Albertat,
présidente de Lyme sans frontièr
e s , p a r l e d e « d é n i » ,
d’« omerta », de « rejet très
important des professionnels de
santé » et même de « crime contre
l’humanité ». « Les gens ne
sont pas entendus », dit-elle, en
évoquant plusieurs cas de malades
longtemps ignorés avant
d’être « sauvés ». Appuyés par
une trentaine de personnes présentes
sur les bancs du public,
tous conviennent que « les tests
de la maladie de Lyme ne sont pas
fiables ».
C’est la base de la défense de
Viviane Schaller, docteur en pharmacie,
accusée d’avoir faussé des
résultats pour effectuer d’autres
analyses, remboursées à son profit
par la Sécurité sociale – qui y
aurait laissé 280 000 euros. « Si je
l’ai fait, ce n’est pas pour cela,
mais à cause des limites du premier
test », explique cette femme
de 66 ans, dénonçant « les mensonges
proférés à [son] encontre,
aux médecins, aux patients » et
« les raisonnements rigides » de
la communauté médicale.
Un an de prison requis
A ses côtés, Christophe Bernard,
65 ans,diplômé en pharmacie
mais non inscrit à l’ordre des
pharmaciens, est poursuivi pour
avoir vendu sans autorisation son
produit maison, le Tic-Tox, à
ceux qui étaient déclarés positifs
par le laboratoire Schaller. « Ce
n’est pas un médicament au sens
propre du terme, assure-t-il. C’est
un complément alimentaire qui
stimule le système immunitaire. »
Il conclut son propos en réaffirmant
sa foi dans leur travail : « Il
n’existe aucun argument scientifique
disant qu’on a tort. »
« Personne n’est
philanthrope »
Ce débat scientifique, la viceprocureure
Lydia Pflug l’écarte en
quelques phrases : « Je ne vais
pas vous dire que ces prévenus
sont des gens sans scrupules. Je
pense qu’ils croient à la thèse
qu’ils défendent, et que cela leur a
permis d’en vivre confortablement.
» La magistrate rappelle les
carences du laboratoire Schaller,
qui a fini par être fermé sur décision
préfectorale. Elle constate
aussi que « la maladie de Lyme
représentait 60 % de son chiffre
d’affaires. Personne n’est philanthrope
dans cette histoire […].
Viviane Schaller a fourni des faux
positifs pour permettre à des
patients de se faire rembourser un
second test. Et Christophe Bernard
a vendu des produits curatifs
sans en avoir le droit. »
Lydia Pflug requiert la relaxe
partielle des deux prévenus des
faits de complicité mais elle sollicite
contre eux la même peine
qu’en 2012 : un an de prison avec
sursis et 30 000 euros d’amende.
E t pour Vivi ane Scha l l e r,
aujourd’hui retraitée, l’interdiction
définitive d’exercer la profession
de pharmacien.
Pour la défense, Mes Catherine
Faivre et Cédric Lutz-Sorg plaident
la relaxe, notamment en raison
de « l’absence d’intention
délictuelle ». « Ce dossier transpire
la partialité depuis le début,
estime la première. On est dans
un règlement de comptes. Pourquoi
? Je ne le sais pas. » De plus,
« aucune pièce ne vient démontrer
que le Tic-Tox est un médicament.
Les choses ont été
bâclées. » « Il peut y avoir un
débat scientifique, mais ne
disons pas que MmeSchaller est
un escroc, s’insurge le second.
Elle a toujours cru en ce qu’elle
faisait. Elle n’a pensé qu’à aider
des malades. Ces remboursements,
ce n’était pas de l’argent
fichu en l’air. » Le jugement sera
rendu le 13novembre.
Aurélien POIVRE.
Source R.L.
SOS Amitié:un vrai rôle dans la prévention du suicide
SOS Amitié:un vrai rôle
dans la prévention du suicide
En proposant une écoute téléphonique gratuite et anonyme, SOS Amitié participe à la prévention du suicide.
Le téléphone est son outil de prédilection, mais depuis peu le tchat permet aux plus jeunes de s’exprimer.
Cinquante « postes » en
France comme ils disent.
Dont Metz, Nancy, Strasbourg…
Une association créée
au début des années 60, inspirée
du modèle des samaritans
en Angleterre, et reconnue
d’utilité publique.
LE FAIT DU JOUR
Dès le départ, il s’agissait
pour ces bénévoles anonymes
– lire ci-dessous – d’établir un
dialogue pour lutter contre le
suicide. Au fil des ans, les
motifs des appels se sont élargis
et les coups de fil n’ont
cessé de progresser allant jusqu’à
saturer les lignes 24h/24.
676 000 appels (téléphone et
internet) l’an dernier, 160 000
heures d’écoute. Et si leur nombre
a légèrement diminué l’an
dernier, c’est avant tout parce
que la durée moyenne des
appels s’allonge. L’angoisse est
sans doute aujourd’hui plus
difficile à desserrer.
L’association sait progresser
avec son temps, proposant des
tchats. Les jeunes sont particulièrement
sensibles à ce moyen
de communication, évoquant
plus facilement, et notamment
chez les moins de 16 ans, leurs
problèmes relationnels, souffrance
psychique ou violences
dont ils sont victimes. Dans le
détail des conversations qui
évoquent le suicide, tout âge
confondu, la première cause
conduisant à pareille pensée
est la souffrance psychique,
avec un appel sur deux. Une
souffrance, selon les statistiques
des appels recensés au
niveau de SOS Amitié France,
davantage exprimée par les
femmes (48,7 %) que les hommes
(41,6 %).
Des statistiques mettent également
en avant le sentiment
de solitude ressenti de façon
croissante avec l’âge, conduisant
à des coups de fil qui
évoquent le suicide.
Dans ces mêmes contacts,
SOS Amitié constate que les
problèmes relationnels sont
beaucoup plus importants
(environ 30 %) chez les moins
de 16 ans qu’au sein des autres
classes d’âge. Ce sont ces relations
conflictuelles qui conduisent
en premier lieu aux pensées
suicidaires. Les filles y
étant encore plus sensibles que
les garçons. Garçons plus concernés
par les questions de rupture
sentimentale et deuil
(21,7 % contre 7,5 %), tandis
que les filles évoquent plus de
problèmes de violence (19,6 %
contre 5,3 %). Les appels tchat
ont augmenté de 20 % par
rapport à l’an dernier et ceci
malgré une ouverture limitée à
quatre heures par jour, par
manque de bénévoles. Parmi
les tchateurs, 44 % ont moins
de 25 ans et 20 % des tchats
évoquent le suicide contre
1,9%seulement par téléphone.
Les jeunes s’expriment plus
facilement par tchat que par
téléphone, en particulier quand
ils ont des pensées suicidaires.
Laurence SCHMITT.
Petites et grandes douleurs au bout du fil
24h/24, 7 jours sur 7, Noël et jour de l’an compris… SOS Amitié Metz est à l’écoute. Chaque année,
mille appels saturent la ligne d’écoute, chacun variant de quelques minutes muettes à des heures de parole.
Un téléphone. Un local à
l’adresse tenue secrète
pour garantir la sécurité
des bénévoles écoutants, « vous
avez vu Le père Noël est une
ordure ? », résume Gérard Friot,
président du poste SOS Amitié
Metz-Lorraine depuis quatre ans.
« Chez nous, tout est anonyme.
Pour les appelants, c’est une
règle d’or. Mais aussi pour les
écoutants. » Des bénévoles formés
à prendre les appels, écouter
avec empathie, progresser dans
le dialogue, sans jugement ni
morale. Pas même un conseil.
Au bout du fil se concentrent les
douleurs humaines, petites et
grandes.
Les constatations de l’antenne
de Metz-Lorraine sont identiques
aux statistiques nationales :
les souffrances psychiques et la
solitude sont les raisons majeures
des appels. « Des gens dans
des solitudes absolues, qui
n’existent pour personne. Le seul
fait de parler, d’être écouté rend
une dignité, peut soulager et
décoincer l’anxiété. » Les appelants
peuvent alors devenir des
habitués, « l’idéal d’une bonne
écoute, c’est de redonner de
l’autonomie, de la confiance,
l’envie d’aller vers les autres. » Et
les mercis tombent plus souvent
qu’on ne le pense. Les écoutants,
ces voix anonymes du jour et de
la nuit, hommes et femmes
bénévoles oubliés des médailles
et apparats parce qu’anonymes,
se voient alors gratifiés de voix
apaisées, assurant d’un mieuxêtre.
« C’est le moteur des écoutants,
leur forme de reconnaissance.
» Ces bénévoles ne sont
ni des saints ni des héros. Ils
n’ont pas vocation à changer le
monde et apprennent à ne pas
porter le poids des mots sur leurs
épaules. Même lorsque les pervers
se mettent à polluer la ligne
ou que rôde la mort.
Besoin de bénévoles
Il y a les suicidaires. Mais aussi
les suicidants, celui qui a déjà
commencé l’acte. Un appel au
secours ou le besoin d’une main
qui vous tient, pour ne pas mourir
seul. « On s’accroche et on
tente de garder les pieds sur
terre. » Comme pour les autres
appels, l’écoutant suscitera la
parole. « Ce geste, est-ce une
vraie envie de mourir ou un
moyen d’échapper à la souffrance
? » En faisant raconter se
crée un lien de confiance.
« Les secours ? Ils ne seront
appelés que si l’appelant le souhaite.
Sinon, on l’accompagnera
jusqu’au bout. » Gérard Friot
insiste, « ce ne sera pas un
échec. Bien au contraire. Ça n’est
pas rien que d’accompagner
quelqu’un jusqu’au bout. Pourtant,
nos bénévoles sont des
gens ordinaires qui se mettent au
service d’une fonction. » Les
heures de débriefing en groupe
permettent de partager les expériences,
vider le trop lourd et
confronter les vécus.
« On ressort plus riche de SOS
Amitié que lorsqu’onest rentré. »
Le groupe de Metz-Lorraine
aimerait bien accueillir plus de
bénévoles.
Pour soulager les écoutants et
peut-être même monter une
équipe de tchat, ce moyen
moderne, différent du téléphone
que les plus jeunes favorisent
afin d’y exprimer leurs angoisses
et trop souvent envie de suicides.
L. S.
Quelque 70 000 personnes
sont hospitalisées
chaque année pour des
tentatives de suicide
(TS), en majorité des femmes,
alors que les hommes
sont très largement
majoritaires parmi les
quelque 10 000 personnes
qui se donnent la
mort chaque année en
France, selon un rapport
rendu public hier.
Les hospitalisations pour
TS sont particulièrement
importantes chez les adolescentes,
avec un taux
d’hospitalisation trois fois
plus élevé que celui de la
population générale.
Cette situation contraste
avec les suicides qui font
10 400 morts chaque
année soit environ 16
personnes sur 100 000,
l’un des taux les plus
élevés d’Europe.
La grande majorité des TS
traitées à l’hôpital sont
dues à la prise de médicaments
(82%), suivies par
des ingestions d’alcool,
de pesticides ou de produits
chimiques (8%), la
coupure d’une veine (5%)
et la pendaison (1,6%).
L’analyse des modes opératoires
utilisés montre
d’importantes disparités :
les femmes hospitalisées
pour TS ont majoritairement
pris des médicaments
alors que les hommes
ont opté pour des
méthodes plus radicales.
SOS Amitié Metz :
03 87 63 63 63
Les personnes intéressées
par le bénévolat
peuvent s’adresser :
SOS Amité Metz-Lorraine
BP 20 352 -
57 007 Metz Cedex 1
sosa-metz@orange.fr
Source R.L.
Brochure "violences sexistes et sexuelles"
(document joint téléchargeable)
COMMENT PRÉVENIR
♦Anticiper les gestes, situations, ou attitudes susceptibles de prêter à confusion
♦Limiter les contacts à des endroits « sûrs »
♦S'assurer d'un accès visuel par les personnes de l'extérieur
♦Etre encore plus attentif dans la prise en charge des personnes
vulnérables, préserver leur intimité et restreindre le contact physique au minimum
♦Respecter l'intimité et la pudeur de tous
♦Expliquer les comportements attendus de chacun, les limites de l'acceptable
♦Rester dans le cadre de ses fonctions
♦Se questionner sur la limite entre confiance et abus de confiance tentant d'insuffler peur, docilité, acceptation, dominance et maintien dans la dépendance
PARLER POUR
♦Que l'agression s'arrête et ne recommence plus
♦Se défendre, être protégé-e, aidé-e et soutenu-e
♦Que la souffrance soit entendue et prise en compte
♦Eviter l'isolement ou en sortir
♦Se sentir I i béré-e
♦Faire cesser des actes inacceptables, interdits et punis par la loi
♦Que d'autres ne connaissent pas la même chose Parce que c'est un devoir de parler lorsqu'on a connaissance de tels faits
A QUI S'ADRESSER ?
Numéros nationaux
3919 n° gratuit d'écoute et d'orientation pour les femmes victimes de toutes formes de violences
VIOLS FEMMES INFORMATIONS 0800 05 95 95 - Gratuit
08 VICTIMES : 08 842 846 37
Numéros locaux 17-POLICE 15-SAMU
UNITE MEDICO-JUDICIAIRE Hôpital de M ercy 03 87 55 36 20
CI DF F- Service d'aide aux victimes (Centre d' i nfor mati on sur les droits des femmes et des familles)
Metz-Thionville: 03 87 76 03 48 Moselle - Est : 03 87 84 31 25 Antenne de Sarreguemines : 09 52 04 41 58
(aux horaires de bureau) WWW.infofemmes.com
ATAV (Association T hionvilloise d'Aide aux Victimes)
03 82 59 20 03 (aux horaires de bureau)
Pour signaler de la maltraitance sur mineur :
Allo Enfance Maltraitée: 119— Gratuit www.al loi 19.qouv.fr
Cellule Départementale des I nfor mations Préoccupantes 0800 056 789 — Gratuit CDIP57@cg57.fr
Parce que l'auteur a mal aqi et que ce n'est pas la victime qui est responsable
Professionnel-le-s,
Bénévoles,
Violences
sexistes
et
sexuelles
TOUT-E-S
CONCERNÉ-E-S
AUCUNE VICTIME DE VIOLENCES SEXUELLES N'EST RESPONSABLE DE CE QUI LUI ARRIVE
AUCUNE ATTEINTE OU AGRESSION N'EST ANODINE
De quoi parle-t-on ?
Les Violences sexistes sont toutes les violences commises à l'encontre d'une personne en raison de son appartenance à un sexe (langage misogyne, injures, brimades...).
Les Violences sexuelles sont une des formes de violence sexiste.
Elles recouvrent toutes les situations où une personne cherche à imposer à autrui un comportement sexuel réduisant l'autre à l'état d'objet.
Les formes de violences sexistes ou sexuelles •La maltraitance homophobe: discriminations, insultes, mises à l'écart, menaces à l'encontre des personnes homosexuelles, bisexuel les et transsexuel les ou supposées l'être. •Le bizutage: fait d'amener autrui, contre son gré ou non, à subir ou à connaître des actes humiliants et dégradants notamment à connotation sexuelle lors de manifestations ou de réunions liées au milieu scolaire ou socio-éducatif. •L'exhibition sexuelle: attitude comportant des gestes grossiers, malséants ou suggestifs •Les atteintes sexuelles : acte ou comportement sexuel commis sans violence, contrainte, menace ou surprise sur mineur de moins de 15 ans •Le harcèlement sexuel : brimade, traitement désobligeant systématique et répété envers l'autre sexe pour obtenir des faveurs sexuelles •L'agression sexuelle: acte sexuel sans pénétration commis avec violence, contrainte, menace ou surprise. •Le proxénétisme: fait d'aider ou de protéger la prostitution d'autrui, de tirer profit, partager les produits ou de recevoir des subsides d'une personne se livrant à la prostitution, d'exercer une pression sur une personne pour qu'elle se prostitue •Le viol : acte de pénétration sexuelle de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui par violence, contrainte, menace ou surprise.
Les violences sexuelles sont punies par la loi Bizutage: Délit - 6 à 12 mois de prison — 7 500 € à 15 000 € d'amende. Exhibition sexuelle: Délit - 1 an de prison - 15 000 € d'amende Atteintes sexuelles : Délit - 1 an de prison - 15 000 € d'amende. Harcèlement sexuel : Délit - 2 ans de prison - 30 000 €
d' amende. Agression sexuelle : Délit - 5 ans de prison - 75 000 € d'amende Proxénétisme: Délit - 7 ans de prison - 150 000 € d'amende.
Viol : Crime - 15 ans de prison - 75 000 € d'amende
Les circonstances aggravantes peuvent être retenues en cas de violences commises
•sur un mineur de moins de 15 ans
•en raison de l'orientation sexuelle de la victime
•sur une personne vulnérable
•par un ascendant ou une personne ayant autorité sur la victime
•par une personne qui abuse de l'autorité que lui confèrent ses fonctions
•par le conjoint, le concubin ou le partenaire lié à la victime par un PACS
•par plusieurs personnes (auteur ou complice)
•avec menace ou usage d' une arme
•avec séquestration, torture, actes de barbarie
•lorsque la victime a été mise en contact avec l'auteur des faits par internet
E Iles entraînent une aggravation des peines
La responsabilité de chacun peut être engagée pour non assistance à personne en
danger (A rt.223-6 du code pénal : 5 ans
d'emprisonnement - 75 000 € d' amendes)
REPÉRER quelques signes
La présence d'indices ne permet pas
nécessairement de conclure qu'une personne est victime de violences sexuelles. Elle peut indiquer une situation problématique, notamment lorsque d'autres comportements inhabituels apparaissent:
♦Perte de confiance en soi et envers les autres
♦Absentéisme inhabituel
♦Crainte inhabituelle envers certaines personnes ou endroits
♦Baisse des performances, troubles du sommeil
♦Changement soudain et inhabituel dans le comportement (tristesse, agressivité, difficultés à se concentrer)
♦Inhibition, repli sur soi, tendance à l'isolement
♦Dépréciation de soi
♦Comportements autodestructeurs, discours suicidaire
♦Présence d'ecchymoses, de contusions, d'irritations ou de rougeurs sur le corps
♦Comportements inadéquats pour son âge à l'égard de la sexualité
♦Baisse de motivation, abandon, ...
L'auteur peut être un homme mais aussi une femme, un-e mineur-e, un groupe.
La victime peut être un enfant, un adolescent, un adulte, homme ou femme.